Rapatriement de quelques textes depuis mon autre blog....

Possessivité accrue

De celle qui ronge et qui tue

Lentement à petit feu

Même en fermant les yeux

Sentiments exacerbés

Jalousie exagérée

En proie aux questions

Qui font tourner en rond

Repli sur soi-même

Éviter ceux qu'on aime

Les éloigner de cette fureur

Qui rugit dans le cœur

Ce monstre que j'aimerais supprimer

Pour accepter enfin la réalité

Accepter de partager

Et de ne plus simplement posséder...

Une fille avançait

Telle une ombre

Seule, elle marchait

Le regard sombre

Habillée de noir

Pour passer inaperçue

Couleur du désespoir

Ce mal qui la tue

Des souvenirs ressurgissent

Cruels, sombres et noirs...

Ceux qui jamais ne s'enfouissent

Dans les méandres de la mémoire

Tu sais, on s'est jamais croisées

Mais je sais par où t'es passée

Je sais le mal que ça fait

Et celui que tu te fais...

Mais ça vaut pas la peine de te détruire

Tout n'est pas si moche dehors

Tu as encore tant à découvrir

Avant d'appeller la mort...

Dans son regard incrédule

Joliment souligné de noir

Je lis de la peine, de la solitude

Et tant de désespoir...

Puis, sans un mot, elle repart

Se fondant dans la foule qui l'engloutit

Mais je sais que ce n'est pas un hasard

Si je l'ai rencontrée aujourd'hui...

Lentement je rentre chez moi

Silhouette noire, teint blême

Mon regard se pose sur mes bras

Et j'me dis que quand même...

Ces conseils je ferais bien de les appliquer à moi-même...

Luna

 Photo : http://www.ludimaginary.net

10 juillet

Un peu d' lumière dans c' monde obscur

Oublier que les temps sont durs

Pour quiconque aim'rait espérer

Un corps et une âme à aimer...

Écrire une nouvelle page

D'un conte, de faits sans âges
Oublier les rêves illusoires
Et avoir la folie d'y croire...


Oser...
Oser et ne plus reculer
Avancer et bâtir
Un empire de sourires


Il faut toujours un coup de folie pour bâtir un destin.
[Marguerite Yourcenar]

Mots empoisonnés
Qui blessent mon cœur
Et le font saigner
Encore et encore

Mots culpabilisants
Tellement entêtants
Me pourrissant lentement
La tête et les sentiments

Mots consolateurs
D'une douce chaleur
Dits par un ami
Qu'on aime pour la vie...

Mots gentils, mots pourris,
La vie en est remplie
Mais 'faut savoir les utiliser
Pour éviter les coeurs brisés...

C'est une ombre perdue
Elle va seule dans la rue
La solitude pour amie
La foule comme ennemie

Alors elle s'enferme dans ses rêves
Se fabrique un monde imaginaire
Se détache du monde réel
Qui lui semble tellement cruel

Elle ferme les yeux sur ce monde
Qui est devenu si sombre

Dans son monde imaginaire
Il n'y a plus de malheur
Tout n'est que bonheur
C'est le Paradis sur Terre

C'est une ombre perdue dans la foule
Une ombre perdue comme la foule