•  

     

    Nick Butterworth
    Albert le Blanc
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>Editeur : Lipokili </o:p><o:p> </o:p><o:p></o:p> 

    Albert le Blanc est un ours en peluche dans un magasin de jouet.

    « Même quand on le regarde de dos, il a l'air triste : sa tête tombe en avant et ses bras tirent sur ses épaules trop lourdes...

    De face ; il semble encore plus triste : il a les yeux les plus chagrins de tous les joujoux  du monde ! »

    <o:p> </o:p>

    Alors, pour lui redonner l'envie de sourire et pour changer ses petits yeux tristes, les autres jouets de la boutique vont monter un spectacle... à la mesure de leurs moyens.

    Oui mais voilà : Albert le Blanc, malgré son apparence tristounette... n'est pas du tout un ours malheureux !

    Une courte histoire, certes, des illustrations classiques, certes, mais un bon album de partage, irrésistiblement drôle jusqu'à la dernière page, et qui montre qu'il faut toujours se méfier des apparences...

     


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  • (Critique extraite du Jeudi News numéro 5

     

    Mathias Malzieu

    "La Mécanique du coeur"

     

    Ceux qui ont lu « Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi », le

    précédent récit de Mathias Malzieu, connaissent déjà Giant Jack... Le

    spécialiste des problèmes de vie malgré la mort, avait aidé l'auteur à

    surmonter sa tristesse et sa douleur, dues au décès de sa mère, grâce à

    son ombre de géant, et à un voyage au pays des morts... Mais comme

    tout géant, Jack a été un enfant... Un Little Jack.

     

    Nous sommes à Edimbourg, en 1874, au plus fort de l'hiver. Et c'est

    pourtant ce jour là que va naître Jack. Mais il fait si froid que son cœur

    reste gelé.... Pour le sauver, la sage femme-sorcière Madeleine lui

    remplace le cœur par... une horloge. Elle remplira parfaitement le rôle

    d'un cœur, mais à plusieurs conditions, écrites par Madeleine :

    « Premièrement, ne touche pas à tes aiguilles. Deuxièmement, maîtrise ta

    colère. Troisièmement, ne te laisse jamais, au grand jamais, tomber

    amoureux. Car alors pour toujours à l'horloge de ton cœur la grande

    aiguille des heures transpercera ta peau, tes os imploseront, et la

    mécanique du cœur sera brisée de nouveau. »

     

    « Love is dangerous for

    you tiny heart even in your dreams, so please dream softly... » lui

    susurre Madeleine, sa nouvelle maman, pour l'endormir...

     

    Ça ressemble pas mal à des conseils de chaman-zen tout ça... Pourtant,

    Jack va s'y plier. Enfin... Il va tenter.

     

    Oui mais voilà. L'amour arrive toujours au moment le plus inattendu.

    Pour ses 10 ans, Jack va recevoir un fantastique cadeau : il va découvrir

    la ville. Malgré les recommandations de sa bienveillante mère adoptive,

    qui le met en garde envers les gens qui ont peur des bizarreries formant

    certains êtres humains, Jack est léger et insouciant. Enfin, il peut voir

    d'autres visages que ceux rencontrés dans la maisonnette tout en haut

    de la colline. Quand soudain, au détour d'une ruelle, surgit l'agréable et

    émouvante musique d'un orgue de Barbarie...

    Bouleversé par cette

    autre mécanique pleine d'émotions, Jack s'arrête. Surgit alors, tel un

    oiseau, une fillette à la beauté sauvage et à la voix si magnifique qu'elle

    rend fous les engrenages du petit cœur de Jack. S'en suivra le périple de

    ce garçon-horloge pour retrouver sa belle, son unique et seul amour, un

    voyage qui l'emmènera jusqu'en Andalousie, et où il apprendra autant

    sur lui-même que sur l'Amour, celui avec un grand A, qui transcende,

    transporte, mais peut aussi faire mal... Aussi mal que des aiguilles

    plantées dans le cœur.

     

    Mathias Malzieu s'est construit un univers fantastique, mis en scène par

    ses morceaux dans le groupe Dionysos, mais aussi au travers de ses

    récits : 38 mini westerns (Pimientos, 2003), Maintenant qu'il fait tout le temps

    nuit sur toi (Flammarion, 2005), et aujourd'hui La Mécanique du cœur,

    (Flammarion, 2007). Peuplées de personnages dignes des meilleurs

    contes fantastiques, mais ayant des ressemblances troublantes avec des

    êtres humains, ses histoires poétiques mais à l'humour toujours présent

    nous montrent que l'imaginaire est d'une grande aide pour repousser les

    obstacles, la différence, la tristesse et la douleur, ainsi que pour

    entretenir la passion amoureuse...

     

     

    Perso, j'ai lu le livre avant d'écouter l'album. Je préfère aller dans ce sens, car avec le bouquin, on se forge nos propres personnages, leur apparence, etc. Cela stimule l'imagination ! Ensuite, on peut confronter ce qu'on avait imaginé avec l'album et les personnalités qui incarnent les différents protagonistes.

     

    Normalement j'ai un peu de mal avec l'univers de Dionysos, mais là, j'ai été conquise. La musique est parfaite (bon à part certains titres, certes, qui font... oué bizarre, mais l'univers du groupe est bizarre alors c'est pas un bon adjectif... disons que certains titres semblent être trop "décalés" par rapport au bouquin et à l'album).

     

    J'ai hâte de voir ce que cela donnera sur scène, avec tous les personnages. Un film (d'animation?) devrait être en préparation... A suivre, donc!

     

    MySpace : www.myspace.com/lamecaniqueducoeur


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  • Aller, pour changer un peu, et pour oublier quelques désagréments et prises de tête du quotidien (EFS de m****...), une ptite critique sur ce fantastique heu... ouvrage oué.

    Oui, non, Bande Dessinée.

    Oué mais c'est un peu + petit... Style manga de Taniguchi.

     

    Oué ben ouvrage, donc.

     

    Un dessin particulier, brouillon et fin en même temps. Succession et superposition de traits de crayon.

    Cela m'a rebutée au départ, mais la couverture m'attirait, alors... Alors un samedi soir, en attendant que migraine se passe, je me suis plongée dedans. Et cela, plus facilement que je ne l'aurais cru. On est directement happé par cette histoire mêlant superstitions, peurs enfantines, adultes, et vie quotidienne.

     

    Le petit Joachim vit paisiblement à l'écart du monde avec ses parents, dans une petite maison en pleine campagne. Tout n'est que jeux, parties de cache-cache, baignades dans la rivière, chasse et petits coups de main à la maison. Mais un soir... Trois ombres font leur apparition sur la colline.

    Le père essaient de rassurer femme et enfant : ce ne sont que des arbres...

    Oui, mais les arbres ne bougent pas...

    Ces ombres se présentent sous la forme de trois cavaliers encapuchonnés, et s'évanouissent dès que l'on s'en approche. Ces "choses" sont là pour Joachim. Il le sait. Mais son père, plus que sa mère, refuse cette idée. Ils vont alors partir, loin, très loin, de l'autre côté du grand fleuve, pour essayer de leur échapper.

     

    Mais on n'échappe jamais à son destin. Même si on a tout l'amour de son père comme protection.

     

     

    Oué, c'est pas très joyeux quoi.. Mais y'as de bons moments, quelques sourires, de la tension aussi.

    Et puis des larmes, quand même.

     

    A lire absolument.


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  • Heyyy!! Psssssstt!!!

    Le Jeudi News 5 est arrivé!!

    Le quoi?

    Ben... Le webzine qui parle de Mickey 3D (mais pas seulement!), beauseigne!

    Vous pouvez le retrouver ici, ainsi que les quatre premiers numéros  :
    http://jeudinews.scrambledland.net/

     Enjoy !!

     

     

    www.myspace.com/jeudinews

     

    http://leforumderiendutout.scrambledland.net


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  •  

     

     

    Il existe des instants

    Où nos gestes restent en suspend

    Où le souffle de nos souvenirs

    Revient nous faiblir...

     

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p><o:p> </o:p>

    Une voix, une présence

    Qui laissent un vide, une absence.

    Des instants de douceur

    Laissant place à la froideur.

     

    <o:p> </o:p><o:p> </o:p>

    Alors on essaie de les chasser

    De les enfouir, les cacher

    Au fond de notre mémoire

    Le long d'un quai de gare...

     

    <o:p> </o:p><o:p> </o:p>

    A trop goûter aux délices du corps et du cœur

    A trop rester dans cette douce torpeur

    On baisse les armes, les barrières

    Sans protection ni marche arrière.

     

    <o:p> </o:p><o:p> </o:p>

    Car ce sont souvent les instants de bonheur

    Qui nous font le plus peur

    Ces joies éphémères qu'on ne peut garder

    Tout comme la personne à nos côtés...

     

    <o:p> </o:p>

    On se cache derrière des faux semblants

    Des sourires, des rires dissimulant

    Une nostalgie mélancolique et lasse

    Des rencontres et du temps qui passe...

     

     

     

     

    (c) Lujena

     

    08.01.08

     

    Mélange de différents bouts de phrases trainant ici et là depuis plusieurs mois.... 


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