• J'adore cette saison. Les couleurs, le froid qui commence à piquer les yeux, le soleil qui ne réchauffe pas.

    Pas besoin, avec la nature en feu... Ces jolies nuances de rouille, fauve, moutarde même, semblent réchauffer l'atmosphère. En tout cas, ça réchauffe les yeux.

     

    Je regarde les gens dans la rue. Ils passent, pressés, emmitoufflés dans leurs manteaux d'hiver. Ils semblent vouloir se protéger de quelque chose, comme s'il neigeait.

    Moi j'aimerais pluôt tournoyer les bras en croix jusqu'à en devenir ivre sous les feuilles mortes tombant des arbres.

    Oué ça fait très "american movie" comme image ^^

     

    Je prend des photos, des photos et encore des photos. Mais aucune ne parvient à reproduire l'atmosphère, l'ambiance que je vois, aucune image n'est assez "réelle" pour reproduire toutes ces couleurs chatoyantes.

     

    C'est beau.

     

    C'est "MA" saison.

     

    J'aime rester immobile en regardant les arbres onduler, et perdre leur manteau de feu. Me reviennent des images... Qui m'entraînent dans ma boîte à souvenirs. Comme un film se déroulant devant me syeux, elles défilent, montrant des visages connus, aimés, perdus, enfantins, vieux, moins vieux, soucieux, souriants ou carrément morts de rire. Les sauts dans les feuilles mortes avec ma cousine, en bas de l'immeuble de notre Grand-mère où on se retrouvait tous les mercredis. Les cris de ma mère, m'ordonnant d'arrêter. Arrêter quoi? de m'amuser? C'était pourtant l'époque pour...

     

    Elle ne savait déjà plus rire.

     

    Le medecin me l'a dit hier. "Comment va votre mère?". "Bah ça va je crois... J'habite plus chez mes parents, donc bon...". "Parce que la dernière fois elle avait l'air de pas avoir le moral encore. Sa dépression la poursuit...".

     

    Encore ce foutu mot.

     

    Je l'entend partout en ce moment, à la radio, dans les journaux, à la tv. Comme quoi 3 millions de français souffrent de cette "maladie". Repli sur soi-même, perte d'appétit, isolement. J'ai beau lui foutre des coups de pieds au cul virtuels, elle n'en sort plus.

    Je ne me souviens plus de l'époque où elle allait bien.

     

    Je m'arrache à ces souvenirs douloureux. Fais pas bon de se plonger dans la boite aux souvenirs parfois.

     

    Je me remet à marcher, entendant le bruit des feuilles sous mes pas. Les rayons du soleil jouent à cache cache dans les branches un peu dégarnies. En renversant la tête en arrière, j'essaye de chasser certaines visions du passé. Je me laisse envahir par les odeurs automnales. Je rouvre les yeux. L'explosion de couleurs me met du baume au coeur.

     

    Aller, c'est décidé : le corbeau en tatouage attendra.

     

    D'abord ce sera 3, 6, 7 ou 9 petites feuilles aux jolies couleurs d'automne, volant au vent. Pas tout de suite, mais dans quelques mois... Ou à l'automne prochain ^^  

     

    Vive l'automne!


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  •  

      

     

    De retour d'un très bon petit séjour de trois jours dans le beaujolais, avec mes deux fouines joyeuses. Des rires, des bonbecks, des délires autour d'une chansons, des photos, du vent, de belles couleurs automnales, de la guitare, du Harry Potter... Non, non, pas de vin. Oui je sais c'est con, de pas boire du vin dans le Beaujolais ^^ Ah si, y'en avait du blanc pour la raclette le premier soir ^^

     

    Se changer les idées, penser à autre chose qu'à ce WE qui arrive, ne plus penser à cette angoisse qui monte lorsque certaines pensées s'envolent là on ne veut pas. Souvent la nuit en fait. Dans les pré-rêves. C'est soulant, mais faut faire avec. Alors j'essaye de penser à autre chose, à quelqu'un d'autre. Repenser à ses paroles rassurantes qui m'ont fait un bien fou. Faut s'accrocher quelque chose il parait, pour survivre. Pendant (trop) longtemps je me suis accrochée à quelqu'un qui n'en valait pas la peine. Les concerts, les amis, la musique, je m'y suis toujours accrochée. Et ça va, les cordes tiennent toujours bien... Mais m'accrocher à ce qu'il me dit, ça me fait du bien aussi. Alors je le fait, même si c'est égoïste, même si c'est pour un temps indéterminé.

     

     


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  • http://videos.tf1.fr/video/emissions/septahuit/0,,3602600,00-tf1-video-sept-huit-petit-prince-pop-.html

     

     

    "C'est important de survivre" [...]

    "Si on a des problèmes, est-ce qu'on va s'angoisser et se cacher sous la table en train de pleurer, [...] non, on va sauter au-dessus de la table, on va crier aussi le plus fort possible, on va pleurer aussi fort que possible et en fait ensuite on va sourire et danser jusqu'au point qu'on n'ai plus d'énergie".

     

    (Extrait du reportage dans "Sept à Huit" sur TF1, le 28.10.2007)

     

    J'étais scotchée devant mon écran, souriant comme une gosse face aux images de live prises à l'Olympia (sortie du DVD le 12 novembre!!!), me rappelant le concert de Grenoble... Des couleurs, des sourires, de la joie... La musique qui s'infiltre en soi par tous les pores, nous donne une énergie incoryable, nous fait bouger, danser, sauter dans tous les sens...

     

    Quand il a sorti ces phrases, j'ai bloqué. Comme quand vous avez une révélation. Et les larmes sont venues sans que je m'en rende compte.

     

     

    I loooooooove him.

     

     

    Doom da da di da di Doom da da di da di

    Everybody's gonna love today,
    Gonna love today, gonna love today.
    Everybody's gonna love today, gonna love today.
    Anyway you want to, anyway you've got to,
    Love love me, love love me, love love.

    I've been crying for so long,
    Fighting tears just to carry on,
    But now, but now, it's gone away.

    Hey girl why can't you carry on,
    Is it 'cause you're just like your mother,
    Little tike, like to tease for fun,
    Well you ain't gonna tease no other,
    Gonna make you a lover.

    Everybody's gonna love today,
    love today, love today.
    Everybody's gonna love today,
    Anyway you want to, anyway you've got to,
    Love love me, love love me, love love.
    Girl with a groove with the big bust on,
    Big bust on, big bust on.
    Wait till your mother and your papa's gone,
    Papa's gone
    Momma, momma papa, shock shock me,
    Shock shock me, shock shock.

    Everybody's gonna love today,
    Gonna love today, gonna love today
    I said,
    Everybody's gonna love today, gonna love today,
    Anyway you want to, anyway you've got to,
    Love love me, love love me, love love.

    Carolina sits on ninety five
    Give her a dollar and she'll make you smile.

    Hooker, what a looker, walk away!

    Carry dresses like a kid for fun,
    Licks her lips like they're something other,
    Tries to tell you life has just begun,
    But you know she's getting something other
    Than the love from her mother

    Everybody's gonna love today,
    Love today, love today
    Everybody's gonna love today,
    Anyway you want to, anyway you've got to,
    Love love me, love love me, love love.

    Girl with a groove with the big bust on,
    Big bust on, big bust on.
    Wait till your mother and your papa's gone,
    Papa's gone
    Momma, momma papa, shock shock me,
    Shock shock me, shock shock.

    I said,
    Everybody's gonna love today,
    Gonna love today, gonna love today
    I said,
    Everybody's gonna love today,
    Gonna love today,
    Anyway you want to, anyway you've got to,
    Love love me, love love me, love love.

    Doom da da di da di Doom da da di da di Doom da da di da di Doom da da di da
    di.....

    Everybody's gonna love today,
    Gonna love today, gonna love today
    Everybody's gonna love today,
    Gonna love today,
    Anyway you want to, anyway you've got to,
    Love love me, love love me, love love.

    Doom da da di da di Doom da da di da di Doom da da di da di Doom da da di da
    di.....

     

     

    Love Today/Mika


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  • ... Où on aimerait revenir en arrière.

     

    Revenir sur des paroles, sur des situations. Sur des décisions.

     

    Je n'aurais pas dû aller à la danse. Me suis un peu pété le dos, et j'ai encore eu ce sentiment d'infériorité en voyant les autres. Gracieuses. Elegantes, même dans l'effort. Souples. Fines. J'suis redevenue jalouse.

    Alors je me suis recroquevillée tout au fond, comme d'habitude. Et, comme d'habitude, le prof a fait comme si je n'étais pas là. J'étais transparente. Un fantôme. Mes soucis de santé le repousse. Il ne veut pas m'aider, ni me corriger lors des exercices. Non. Il me laisse mal faire.

    Dans un sens, ça ne me dérange pas d'être transparente. Je les regarde, les observe, note les changements sur leur corps, les marques de l'effort sur leurs muscles, leurs visages. Je ne force pas moi. Je sais que je ne serais aussi souple et aussi douée qu'elles.

    Pourtant je l'étais, à une époque. Il y a "seulement" 5/6 ans. Quand mes soucis étaient aussi ridicules que le "mais qu'est-ce que je vais porter à l'anniv de Truc-Muche??". Eh ouais, on se pose encore ce genre de questions au Lycée. Donc, des soucis moins importants, et donc, bizarre mais vérifié, moins de problèmes de santé. Baste.

     

    Je m'éclatais à la danse. Je croyais que c'était ma passion. Peut être me suis-je trompée. Maintenant, je n'arrive plus à faire abstraction du regard des autres. Je n'arrive pas à me lâcher. Même quand je bois un peu, quand je suis joyeuse.

    Les choses changent...

     

     

    Revenir en arrière. Laisser une chance. Laisser le hasard faire les choses. Ne plus vivre dans cet ordre bien carré, bien ordonné, où tout est organisé par mon cerveau déréglé. Supprimer cette putain de solitude que je m'impose. Pourquoi d'ailleurs... Par peur sûrement. Oué, j'y reviens toujours à ça, la "peur". De moi, de l'autre, des situations.

    Mais ça passera. Comme à chaque fois...

    J'ai envie de hurler à nouveau. De pleurer et de crier fort. J'ai de nouveaux ces petits cailloux dans la voix qui la rende rauque.

     

    Mais ça passera...

     

     

    J'veux pas que ce WE arrive. Je veux pas, je veux pas, je veux pas. Je resterai pas, de toute façon. Si je dois y aller seule... Je pretexterai quelque chose pour ne pas m'éterniser. 

    Oué.

    Vas-y pauvre conne, trouve toi des excuses encore pour ne pas l'affronter.

    Il le faudra bien un jour.

     

    En fait, ça se trouve, tout se passera comme sur des roulettes. Y'aura beaucoup de monde. Ils discuteront entre eux. Ils iront faire la bringue entre eux. Et moi.. Moi je les observerait depuis ma cachette dans l'ombre, et comme toujours, je partirai avant la fin. Je ne les accompagnerai pas faire la bringue ailleurs. Je rentrerai sagement chez moi.

     

    Et je m'en morderais les doigts lorsqu'ils raconteront leurs rires et leurs délires. Je cacherais mes regrets derrière un sourire amusé, riant avec eux.

     

    Bureau des faux semblants bonnjouuuur...

     

     

    Je réécoute Mika. Me rappelle sa bonne humeur communicative lors de son cocnert. Cette une heure et quart d'oubli total dans un monde multicolore et joyeux. Alors, ça va un peu mieux.

     

     

    J'aimerais avoir des coups de folie, moi aussi, parfois.


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  • Y'a des signes dont on se passerai bien.

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    Style, une personne qui veut bien faire un long voyage pour venir me voir, mais ça tombe pile poil quand je suis pas chez moi, et que j'ai pleins de trucs à faire...

    Avoir envie de découvrir d'autres facettes de la personnalité de l'autre, cette envie de partager des choses avec quelqu'un, cette solitude à combler, et en même temps, se dire « non », parce que c'est trop tôt, que la confiance n'est pas encore là, que la méfiance gangrène encore pas mal de situations.

    Même si son coup de folie me fait plaisir, il me déconcerte aussi pas mal. Son apssé et le mien sont encore trop frais dans nos mémoires. De plus, nous avons une conception différente de la relation, du moins, du « pourquoi » une relation débute.

    Pour moi, il faut qu'il y ait quand même, déjà, des sentiments. Je ne me vois pas essayer quelque chose avec quelqu'un que je connais peu, et pour qui je n'éprouve rien. Lui, non ; on peut quand même essayé même si on ne ressent rien pour la personne. J'suis sceptique. Faut « ressentir » quelque chose quand même... Même si rien ne se passe la première fois qu'on se voit, les fois d'après, en revanche, on ne sait jamais... Et si y'a pas ce « quelque chose » les fois d'après, c'est qu'il faut en rester là.

     

    <o:p> </o:p>

    Pfff. J'suis bien compliquée quand même. J'aimerais bien trouver quelqu'un, et quand c'est possible... Je fuis. C'est à se taper la tête contre les murs, tiens...

    <o:p> </o:p><o:p> </o:p>

    Me voilà toute embrouillée maintenant. Déjà que le WE tant redouté approche... J'sens que je vais pas trop dormir...

     

    J'ai la frousse. J'étais bien depuis une semaine,mais là, j'suis destabilisée. J'aime pas me sentir comme ça.

     

    <o:p> </o:p><o:p> </o:p>

    Je sais qu'il lira cet article. On a beaucoup causé de cette affaire. Je le prie donc de ne pas laisser de commentaires...

    <o:p> </o:p>

    3 commentaires