• Elle ne sait plus quoi faire

    Quand son p'tit cœur de verre

    Lui joue des tours

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>  

    Quand, après sa voix,

    Son p'tit cœur de verre

    Se brise à son tour

    <o:p> </o:p>  

    En mille morceaux transparents.

    En mille petits sentiments.

    <o:p> </o:p>  

    P'tits bouts de verre brillant

    Lumineux dans le soleil, éclatants.

    <o:p> </o:p>  

    Effilés comme des lames

    Mais froids comme des larmes

    <o:p> </o:p>  

    Honteuse, elle les récupère

    Un à un, tristes morceaux de verre.

    <o:p> </o:p>  

    Elle les remet dans son sac

    Les enferme à double tour

    Clic-Clac.

    <o:p> </o:p>  

    Plus tard, elle devra réinventer

    Une potion-colle pour tout réparer.

    <o:p> </o:p>  

    Raccommoder tous ces p'tits bouts

    Pour cicatriser et rester debout.

    <o:p> </o:p>  

    Et enfermer loin, très loin,

    Tout au fond de sa mémoire

    Cette douleur-coup de poing

    Flanquée de son copain Désespoir.

    <o:p> </o:p>  

    Pour recommencer à vivre

    Souriante, légère et libre.

    <o:p> </o:p>  

    Vivre au rythme d'un Carpe Diem

    Embelli par quelques « Je t'aime »

    Soufflés dans le creux de l'oreille,

    Créant une joie sans pareil...

    <o:p> </o:p>  

    ... Des p'tits bouts

    De vie

    Tout doux.

     

    L.


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  • « Je ne supporte pas d'être moi, je m'invente. »
    Joë Bousquet 

     


    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>  Quand j'étais petite, je m'inventais des vies. Des histoires. De folles aventures et de dangereuses escapades.
    <o:p> </o:p>De tragiques destins ou des vies faciles.

     


    <o:p> </o:p> Un jour fille de millionnaires ne s'occupant pas assez de moi mais pouvant faire ce qu'elle veut, un autre orpheline sans le sou, rencontrant de dangereux criminels mais finissant toujours par m'en sortir, puis le lendemain, justicière au grand cœur. 

     


    <o:p> </o:p><o:p> </o:p>En m'inventant une autre vie, je m'échappais de la réalité. Mon esprit quittait mon corps, immobile devant la fenêtre.


    Mon cinéma intérieur se mettait en route et mon imagination entrait en scène.

     


    <o:p> </o:p> Je testais des émotions que je ne connaissais pas encore : l'amour, la soif de vengeance, la douleur de la perte d'un être cher... 

     


    <o:p> </o:p> Je vivais dans le futur, dans le passé, mais jamais au présent. Trop réel. Trop cinglant.


    Trop présent.

     

     


    <o:p> </o:p> Je restais ainsi des heures ainsi, à m'amuser sans que personne ne s'en aperçoive. Sauf lorsque j'étais seule, et où je mettais en scène, avec nombre gestes et costumes de pacotille, les histoires que déroulait ma fantaisie débridée.
    <o:p> </o:p><o:p> </o:p>  

     

    Cela me faisait oublier le quotidien. Les cris et les angoisses. Les non-dits et les claques. Les pleurs et les ombres.
    <o:p> </o:p>  

     

    <o:p> </o:p>Cela faisait passer le temps, les jours de pluie et de vent.
    <o:p> </o:p><o:p> </o:p> 

    Mettre un masque, ne pas être réellement soi, rester insaisissable.

     

     

    Changer son destin en quelque chose d'extraordinaire, juste quelques minutes ou heures, pour oublier.
    Oublier que j'étais fade, quelconque.

     


    <o:p> </o:p><o:p> </o:p>  Oublier que je ne me supportais pas.

     


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  • Bananée, beaux nénés, bonne année etc!

     

     

    Noël a été d'une banalité déprimante. Je l'ai surtout passé avec un bon bouquin. Il n'a pas eu de saveur particulière. Je n'ai pas eu de livres en cadeau, pour la première fois depuis au moins... 17 ans.

    Le lendemain, chez Sa tante, ça s'est bien passé. C'était tout simple, je pense ne pas avoir fait de vagues.

     

    Je pense que ses cadeaux lui ont plu... Il a été fou pour les miens.

    Même si je n'ose plus les toucher.

    Car ils ont été la cible d'un froid débat lors du réveillon, entre lui et moi.

     

    Réveillon que je veux oublier, tant j'ai été.. triste, mal, et dans un état d'incompréhension et de culpabilité dingue.

    La différence d'âge et le côté huître ont pris le dessus.

    Nous sommes partis tôt, sans s'être amusés. Et avec la promesse pour moi qu'on ne m'y reprendrait pas. Les réveillons, c'est fini. Je n'en n'ai jamais passé un seul de bien, de joyeux, qui ait un goût de "fête". Là, c'était le coup de grâce. La prochaine fois, pas de fête, pas de rassemblement d'amis, enfin je ne pense pas. 

     

    Cela ne sert à rien.

     

    Il faut que je refasse du ménage là, dans mes idées brouillardeuses. Faire taire ma jalousie, mes doutes, ma peur et ma colère.

    Je n'arrive plus à écrire ce que je ressens exactement, les mots m'échappent. J'ai l'impression de me répéter tout le temps, de ne pas choisir le bon mot pour une émotion ou une pensée précise. Il faut que j'attende que ça se tasse, tout ça.

     

     

     

    En attendant, bonne année à tous, santé bonheur joie réussite chance Amour musique cinoche lectures passions... et tout le toutim!

    Et merci à tous ceux qui passent, qui restent, ou qui reviennent.... :)

     

     


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  • Aller, ça fait toujours du bien...

     

    www.myspace.com/manusonic

    www.myspace.com/manufriends

    www.manu-friends.com 

    Le tout --> Rubrique photos, Lyon Transbordeur 11.12.2008

     

    Ce sont mes photos... Wouaaaouuuuu!!!

     

    ça fait des zigouillis partout et ça étire les zygomatiques....

     

    Manu, son sourire, une fée, un ange, une artiste à l'humanité rare, et des musiciens de talent complètement givrés........

     

     

    (Ah tiens, je sais pas si vous pouvez voir les tofs sans être inscris à Myspace...)

     

     

     

          

     

     

               

       

     

     

    P1120362.jpg picture by Lujena

     

     

    Merci Manu.........

     

     


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  • Lundi aprème, chez les parents, ennui. Z'yeutage de films passant au cinoche, ça fait longtemps...

    Oh, tiens, celui-là a l'air pas mal... La madre est prête à m'accompagner pour une fois en plus, alors let's go! 

     

     

    Blabla d'Allociné

     

    1977. Stella entre en sixième, dans un grand lycée parisien.
    Stella entre dans le monde...
    Un nouveau monde, à l'opposé de celui qu'elle connaît.
    Presque un miracle.
    Elle, elle vit dans un café, un café d'ouvrier, à la frontière de Paris.
    Cette rentrée va changer sa vie.

     

     Années 70, donc. Variétoche, paillettes, boule à facette.

    Un peu de brillant dans une vie toute simple, dans un café d'ouvriers, dans une capitale grise.

    Comme dans la vie, quoi.

     

    Stella ( Léora Barbara, minois et talent à suivre) a été parachutée, donc, dans un collège de "petits bourges". Elle cherche sa place... Elle, la "pauvresse" des quartiers populaires, élevée aux films de Delon et de musique de Sheila. Elle qui n'a jamais lu Balzac, Cocteau, Duras et les autres. Elle qui s'habille avec les moyens du bord, les fripes données, chinées au marché. Elle, la fille d'un ptit café, d'une mère un peu à l'ouest, d'un père Ch'timi (Biolay étonnant), et amie avec une gueule cassée "au nom comme un prénom", Alain Bernard, habitué du bistrot et des traquenards (Guillaume Depardieu... pas de mots pour décrire sa prestation, mais bien, vraiment bien).

     Mais elle va essayer de s'adapter. Un peu contre son gré, un peu contre son caractère. Beaucoup pour faire plaisir à ses parents et montrer qu'elle a de la valeur, autant que les autres. Grâce aussi à son amitié avec une gosse un peu riche, Gladys, (Mélissa Rodrigues, repérée comme la terreur d'une centre aéré, jouant une fille studieuse... elle a + d'un tour dans son sac...), qui ne verra en Stella que sa spontanéité, sa gentillesse cachée, sa drolerie et son effronterie. Pas sa "pauvreté populaire" ou culturelle.

     

     

    Comme le disait je ne sais plus quel magazine de ciné, "ça sent l'autobiographie".

    Les portraits esquissés, brossés à coups de ricard et de demi pression sont vrais, réalistes.

    La caméra filme au niveau de Stella. Les adultes sont grands, impressionnants. On a, malgré tout, un sentiment d'admiration face à eux, parce qu'ils sont grands, justement. On admire souvent les plus grands.

     

     Le film est truffé de clins d'oeils que tout stephanois appréciera. Des chansons de Lavilliers, ici et là, encourageant Stella à se battre, au sens propre comme au sens figuré.

    Un match des Verts, à la télévision, suivi par tout le café scandant l'hymne stephanois, l'hymne de ces fils d'ouvriers et de mineurs. Populaires.

     

     

    Un beau film, qui rappelle des souvenirs, et qui rappelle qu'être enfant, au milieu de grands, ce n'est pas toujours facile.

     


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