• Hier, je l'ai été. Dépoussiérée.

     

    Inquiétudes infondées, soirée enlacés. Musique, notes, paroles, interview. Rires. Mauvaise nouvelle à laquelle je m'attendais : Mickey 3d, c'est out. Oui mais Mick continu, et les autres aussi dans leur coin, alors ça va, le sourire n'est pas trop amer.

     

     

    Et j'avais des bras, ainsi qu'une chaleur, bien réconfortants.

    C'était rassurant.

     

    Le soleil a fait cache-cache ce matin. Enfin se cache surtout, là. Mais pô grave.

     

     

    Il a neigé sur les hauteurs ^^


    7 commentaires
  • Deux citations aujourd'hui :

     

     

    « S'éprend-on de ceux pour qui l'n a du goût ? Impensable.

    On tombe amoureux de ceux que l'on ne supporte pas, de ceux qui représentent un danger insoutenable ».

    Ni d'Eve ni d'Adam, Amélie Nothomb.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p><o:p> </o:p><o:p> </o:p>

     

     

     

    « Les femmes sont de fillettes toute leur vie.

    Une caresse les console.

    Un petit oubli les brise. »

    <o:p> </o:p>

    Suzanne Paradis.

     

     

     

     

     


    8 commentaires
  • Les filles aux ongles carrés

    Ont quelque chose à nous dire

    Mais elles gardent le secret

    De tout ce qui nous fait rire

     

     

    Les filles aux ongles carrés

    Aiment à semer la tempête

    A susciter les idées

    D'histoires sans queue ni tête

     

     

    Les filles aux ongles carrés

    Sont souvent tristes à mourir

    Mais elles ne savent pas pleurer

    Alors autant les faire rire

     

     

     

    C'est ce qu'elles aiment

    x4

     

     

     

    Les filles aux ongles carrés

    Aiment les histoires de palace

    Elles croient aux contes de fées

    Aux princes aux reflets des glaces

     

     

    Les filles aux ongles carrés

    Savent tellement de choses

    Qu'il ne faut pas leur parler

    Et se soumettre à leur cause

     

     

    Les filles aux ongles carrés

    Ne savent pas ce qu'elles disent

    Les filles aux ongles carrés

    Ont le rire... en crise

     

     

     

    C'est ce qu'elles aiment

    x8

     

     

    -lfdj-


    3 commentaires
  • Dans un sursaut de bornéitude, j'ai réécris mon texte. Enfin à peu près.

     

    J'aimerais raconter mes vacances avec Lui. La chaleur, le soleil, les villages de pierre, le contact de sa main, les dizaines de photos, la première avec nous deux dessus, nos promenades, l'eau glacée, les chèvres, les kilomètres, la toute petite route, le gîte perdu, les tapas imprévues, ses amis, des glaces multiples, l'onde de bonheur quand je suis à côté de lui et qui me chatouillait les zygomatiques, le bruit de Barcelone, la pluie du retour.

     

     

    J'aimerais pouvoir raconter ce Week End qui a si mal débuté à cause de ma foutue jalousie, de la douane qui nous regardait bizarre, des surprises réussies, du bal du village qui nous a cassé les oreilles jusqu'à 4h du matin, de l'orage et de la flemmardise du lendemain, du match et de nos rires face à mes commentaires sportifs, malgré la défaite.

     

     

     

    J'aimerais raconter l'anniv de PC, des retrouvailles avec des ami(e)s pas vus depuis longtemps, des délires, des souvenirs échangés, des racontages de vie, des échanges d'expérience.

     

     

     

    J'aimerais raconter la soirée d'hier, pour dire au revoir à Luce, mon Soleil, qui part pour un an au Mali, de la lutte toute la soirée pour ne pas y penser et pour ne pas afficher un sourire triste, des rires de ses cavalières de 15 ans, des échanges d'avis sur des films avec Seï et la famille de Luce. Du manque d'envie de reprendre l'ascenseur.

     

     

    J'aimerais raconter la soirée resto juste avec Luce au resto Marocain à St Jean y'a deux semaines, de la serveuse paumée, de l'autre serveuse qui devait tout faire, de la danseuse, de la méga glace trois boules qu'elle m'a offerte, un an après notre "trip-glace", de nuit cette fois-ci, des photos ratées pour essayer de nous prendre en tof avec les glaces, sans que ce soit flou, des « bon anniversaire Manuuuuuue » que nous devions hurler à une caméra, des discussions, de mon admiration face à ses dessins, et à son talent au DDR.

     

     

    J'aimerais pouvoir raconter mes souvenirs de rentrée, de la boule au ventre en collège-lycée, de la peur de ne pas être avec les ami(e)s, des nouvelles têtes, des nouveaux profs, des nouvelles matières, du Brevet, du Bac, des 8 heures de philo par semaine alors qu'on déteste ça et-puis-pourquoi-8h-alors-qu'on-prépare-un-Bac L-hein-on-fait-pas-un-Bac Philo-et-pourquoi-tu-me-regardes-bizarre-espèce-de-catho-prof-c'est-mon-vernis-noir-qui-te-dérange-t'as-peur-que-je-te-lance-un-sort ? Les premières envies d'écritouillage, les premiers bouts de phrases, les premières histoires maladroites, en amour ou écrites sur papier ou écran. Les premières sorties jusqu'à minuit, les anniversaires avec quelques bières cachées.

     

     

     

    J'aimerais pouvoir raconter ma nostalgie face à des amis étudiants, de leurs soirées étudiantes, finir bourrés à 4h du mat alors qu'on a cours à 8h, des beuveries chez les uns et les autres ou au Bar, de ses 28 petits tonneaux de vin aromatisé, des soirées dans les champs de Bastille, des gueules de bois, des trous noirs, de la mousse dans <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Fontaine" w:st="on">la Fontaine</st1:PersonName>, de la voix de Dark Vador mêlée à celle de Patrick Bruel que je me traînais le lendemain en cours, des bouffées de stress lors des 10 partiels en 4 jours, des dossiers à rendre à la bourre et un peu bâclés sur la fin, des frousses des oraux après avoir rendu le mémoire, de la course pour choper le train de 12h04, des pas traînants en descendant du train de 22h02, du soleil levant derrière Belledonne et du soleil couchant derrière le Vercors depuis mon hublot, des toits illuminés de Grenoble, du marché de Noël plein d'odeurs et de couleurs du monde, des soirées crêpes et téquila, des retrouvailles chaque année, de l'insouciance, finalement, parce que la vie d'étudiant, c'est quand même la belle vie.

     

    J'aimerais raconter tout cela avec plus de détails.

    Avec des mots justes, précis, nets.

     

    Mais je ne les trouvent pas.

     

    Alors je raconte dans le désordre, avec des phrases courtes ou longues, et plein de virgules qui découpent les souvenirs.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p> Il me devient difficile d'écrire.

     

    Les phrases ne viennent plus aussi facilement.

     

    J'ai du mal à être satisfaite de ce que j'écris.

     

     

    Mais c'est tout de même raconter.<o:p> </o:p>

     


    12 commentaires
  • Des citations, comme ça...

     

    Certes, "Les femmes ne peuvent jamais se décider entre la fierté d'inspirer de la jalousie et l'ennui d'en supporter les conséquences."  [Etienne Rey].

     

    Peut être que "Un peu de jalousie éveille un amour heureux qui s'endort." [Madame Deshoulières].

    Mais le mien, il ne dort pas!!

     

    Peut être que "L'amour fait naître la jalousie, mais la jalousie fait mourir l'amour." [Christinne de Suède]

    Enfin, je ne l'espère pas...

     

    Par contre je ne pense pas que "La jalousie, c'est un manque d'estime pour la personne qu'on aime." [Ivan Bounine].

    Je pense que c'est plutôt une preuve d'attachement.

     

     

    Pourtant je sais que c'est malsain, d'être jalouse. Surtout à ce point.

    "On est sûr d'aimer quand on est jaloux, comme on est sûr de vivre quand on se fait mal". [Henri Duvernois].

     

    Je le sais que ça m'aveugle terriblement. "La jalousie aveugle un coeur atteint, et, sans examiner, croit tout ce qu'elle craint". [Pierre Corneille].

     

    J'ai tellement peur de le perdre... Je sais pourtant que ma jalousie excessive sera une des causes de son éloignement probable...

     

    Mais je ne peux pas me taire. Je n'y arrive pas. Il faut que ça sorte, que je dise ce qui me gêne, me blesse, m'énerve. "La jalousie qui se tait s'accroît dans le silence". [Friedrich Nietzsche].

     

     

    En même temps.... "La fin des jalousies, c'est l'indifférence." [Yves Navarre]

     

     

    Alors que faire? Arrêter d'être jalouse? Impossible. Surtout avec celles qui lui tourne autour...

     

    Mais j'ai tellement besoin d'être rassurée...

    C'est un serpent qui se mord la queue. Je suis jalouse, j'ai besoin d'être rassurée, mais même s'il le fait, la jalousie reviendra toujours...

     

    Me taire? Arrêter de faire sortir le feu qui me brûle les entrailles et le coeur?

    Ce sera à mes dépens...

     

    Mais si c'est pour mieux le garder, je le ferai.

     

    Je ne veux plus le blesser. Je ne veux pas le perdre.

     

    Surtout aujourd'hui.

     

     

    Je donnerai tout pour changer ce trait de caractère, pour changer mes défauts. Pour être parfaite pour lui.

    Je m'en veux de provoquer nos disputes. Je m'en veux d'être comme ma mère.

     

     

    Je veux juste le rendre heureux.

     

     

    Mais je m'y prends comme un pied...


    3 commentaires