• ... Où on aimerait revenir en arrière.

     

    Revenir sur des paroles, sur des situations. Sur des décisions.

     

    Je n'aurais pas dû aller à la danse. Me suis un peu pété le dos, et j'ai encore eu ce sentiment d'infériorité en voyant les autres. Gracieuses. Elegantes, même dans l'effort. Souples. Fines. J'suis redevenue jalouse.

    Alors je me suis recroquevillée tout au fond, comme d'habitude. Et, comme d'habitude, le prof a fait comme si je n'étais pas là. J'étais transparente. Un fantôme. Mes soucis de santé le repousse. Il ne veut pas m'aider, ni me corriger lors des exercices. Non. Il me laisse mal faire.

    Dans un sens, ça ne me dérange pas d'être transparente. Je les regarde, les observe, note les changements sur leur corps, les marques de l'effort sur leurs muscles, leurs visages. Je ne force pas moi. Je sais que je ne serais aussi souple et aussi douée qu'elles.

    Pourtant je l'étais, à une époque. Il y a "seulement" 5/6 ans. Quand mes soucis étaient aussi ridicules que le "mais qu'est-ce que je vais porter à l'anniv de Truc-Muche??". Eh ouais, on se pose encore ce genre de questions au Lycée. Donc, des soucis moins importants, et donc, bizarre mais vérifié, moins de problèmes de santé. Baste.

     

    Je m'éclatais à la danse. Je croyais que c'était ma passion. Peut être me suis-je trompée. Maintenant, je n'arrive plus à faire abstraction du regard des autres. Je n'arrive pas à me lâcher. Même quand je bois un peu, quand je suis joyeuse.

    Les choses changent...

     

     

    Revenir en arrière. Laisser une chance. Laisser le hasard faire les choses. Ne plus vivre dans cet ordre bien carré, bien ordonné, où tout est organisé par mon cerveau déréglé. Supprimer cette putain de solitude que je m'impose. Pourquoi d'ailleurs... Par peur sûrement. Oué, j'y reviens toujours à ça, la "peur". De moi, de l'autre, des situations.

    Mais ça passera. Comme à chaque fois...

    J'ai envie de hurler à nouveau. De pleurer et de crier fort. J'ai de nouveaux ces petits cailloux dans la voix qui la rende rauque.

     

    Mais ça passera...

     

     

    J'veux pas que ce WE arrive. Je veux pas, je veux pas, je veux pas. Je resterai pas, de toute façon. Si je dois y aller seule... Je pretexterai quelque chose pour ne pas m'éterniser. 

    Oué.

    Vas-y pauvre conne, trouve toi des excuses encore pour ne pas l'affronter.

    Il le faudra bien un jour.

     

    En fait, ça se trouve, tout se passera comme sur des roulettes. Y'aura beaucoup de monde. Ils discuteront entre eux. Ils iront faire la bringue entre eux. Et moi.. Moi je les observerait depuis ma cachette dans l'ombre, et comme toujours, je partirai avant la fin. Je ne les accompagnerai pas faire la bringue ailleurs. Je rentrerai sagement chez moi.

     

    Et je m'en morderais les doigts lorsqu'ils raconteront leurs rires et leurs délires. Je cacherais mes regrets derrière un sourire amusé, riant avec eux.

     

    Bureau des faux semblants bonnjouuuur...

     

     

    Je réécoute Mika. Me rappelle sa bonne humeur communicative lors de son cocnert. Cette une heure et quart d'oubli total dans un monde multicolore et joyeux. Alors, ça va un peu mieux.

     

     

    J'aimerais avoir des coups de folie, moi aussi, parfois.


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  • Y'a des signes dont on se passerai bien.

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    Style, une personne qui veut bien faire un long voyage pour venir me voir, mais ça tombe pile poil quand je suis pas chez moi, et que j'ai pleins de trucs à faire...

    Avoir envie de découvrir d'autres facettes de la personnalité de l'autre, cette envie de partager des choses avec quelqu'un, cette solitude à combler, et en même temps, se dire « non », parce que c'est trop tôt, que la confiance n'est pas encore là, que la méfiance gangrène encore pas mal de situations.

    Même si son coup de folie me fait plaisir, il me déconcerte aussi pas mal. Son apssé et le mien sont encore trop frais dans nos mémoires. De plus, nous avons une conception différente de la relation, du moins, du « pourquoi » une relation débute.

    Pour moi, il faut qu'il y ait quand même, déjà, des sentiments. Je ne me vois pas essayer quelque chose avec quelqu'un que je connais peu, et pour qui je n'éprouve rien. Lui, non ; on peut quand même essayé même si on ne ressent rien pour la personne. J'suis sceptique. Faut « ressentir » quelque chose quand même... Même si rien ne se passe la première fois qu'on se voit, les fois d'après, en revanche, on ne sait jamais... Et si y'a pas ce « quelque chose » les fois d'après, c'est qu'il faut en rester là.

     

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    Pfff. J'suis bien compliquée quand même. J'aimerais bien trouver quelqu'un, et quand c'est possible... Je fuis. C'est à se taper la tête contre les murs, tiens...

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    Me voilà toute embrouillée maintenant. Déjà que le WE tant redouté approche... J'sens que je vais pas trop dormir...

     

    J'ai la frousse. J'étais bien depuis une semaine,mais là, j'suis destabilisée. J'aime pas me sentir comme ça.

     

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    Je sais qu'il lira cet article. On a beaucoup causé de cette affaire. Je le prie donc de ne pas laisser de commentaires...

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