•  

     

    Hier soir j'ai traîné ma buse voir "Paris". Depuis le mois de Novembre je regardais chaque semaine la bande annonce. Ce film s'annonçait prometteur.

    Mouais. Disons qu'il est pas mal. En fait on s'attache bien aux personnages, les acteurs jouent bien, mais.. oui mais voilà, c'est un peu survolé quand même. 

    On passe de la vie d'un eprsonnage à un autre, ça se croise, ou pas, ça danse, ça pleure, ça ri, ça se pose des questions. Certes on arpente différents quartiers de la ville, mais je ne vois pas trop le rapport quand même avec la ville pour le titre... "Urbains" aurait été peut être un peu plus approprié.

     

    Maiiiis on y passe un bon moment quand même, hein ^^ Et je reste toujours aussi baba devant Luchini qui, par son expression, son talent d'orateur et son charisme, arrive à rendre passionnant tout ce qu'il dit...

     

    Pis Romain Duris est très attachant dedans ^^

     

     

     

    Je rajoute un p'tit truc : il n'y a quelques jours, il y a eu la remise des Oscars. Non, je ne vais pas vous plombez avec Marion Cotillard (oui elle l'a mérité son Oscar, quoique j'arais préféré que ce soit Ellen Page de "Juno" qui l'ait mais bon...), je vais vous plombez (encore) avec "Once".. Parce qu'ils ont reçu l'Oscar de la meilleure chanson!! :D (pour "Falling Slowly"). Et là, purée, *HAPPY* quoi.

     

     

     

     

     

     

    (Notez la gratte complètement défoncée avec laquelle joue Glen Hansard... ^^ La même avec laquelle il joue dans le film).

     

     


    5 commentaires
  • J'avais lu "dans la même lignée que "Little Miss Sunshine", le genre de film à avoir un bon petit succès grâce au bouche à oreille".

    Ben le journaliste ne s'était point trompé...

     

    Meilleur Film au festival de Rome 2007.

    Selection officielle au festival de Toronto 2007.

     

    3 nominations aux Golden Globe pour le meilleur film(comédie), la meilleure actrice et le meilleur scenario.

    Sans oublier 4 nominations pour les Oscars 2008 : meilleur film, meilleure actrice pour Ellen Page, meilleur réalisateur, etmeilleur scenario original.

     

    Eh oué, ça en fait des distinctions... Et, croyez-moi, ce film ne les vole pas.

     

    Juno a 16 ans. Vive, franche, un peu dingue et directe dans ses propos. Une ado quoi.

    Et comme presque tous les ados, elle se cherche. Mais c'est bien là la seule chose qu'elle a de commun avec ses collègues du même âge.

    Et un jour... un contexte particulier, une envie d'aller plus loin, de voir, de grandir...

    Un meilleur ami, un fauteuil, une culotte avec des cerises imprimées.

    Et trois tests de grossesse plus tard, le couperet tombe : elle est enceinte.

    Son "copain/meilleur ami", Bleeke, ne lui sera pas d'un très grand secours.

    Que faire? Se "débarasser" de la crevette bien sûr, avant que les choses n'empirent. Mais Juno fera demi tour devant le centre. C'est qu'un bébé, aussi crevette soit-il à ce stade là, "possède des ongles"! Cette phrase, lancée par une de ses camarades de classe contre l'avortement, la fera changer d'avis. Elle préferera donc donner son bébé à ue famille qui ne peut en avoir, histoire que tout le monde soit gagnant en ce bas monde. Elle va donc chercher une famille "bien comme il faut" (peut être un peu trop...) pour son bébé, avec l'aide de sa meilleure amie.

    Mais elle ne pensait peut être pas qu'avoir un bébé, même si on ne l'élève pas, ça change bien des choses dans le corps et l'esprit d'une toute jeune femme...

     

     

    Les acteurs sont saisissants de réalisme et de vérité. C'est comme si il n'y avait pas de caméra, juste que l'action se déroule, là, devant nos yeux. Une vraie vie. Avec les coups de cafards, les interrogations d'une future mère quant à l'amour, le couple. Ses phrases d'humour ironique et noir aussi, parfois.

    Tous vont changer lors de cette expérience. On voit ces changements, qui s'opèrent avec pudeur, lentement, chez le père, la belle-mère, Juno, Bleeke, la nouvelle famille d'accueil. Les plans sont naturels, ce sont ceux où porte le regard dans la pièce, sur le stade d'entrainement, dans la maison des futurs nouveaux parents.

    Naturel. Voilà, c'est ça. C'est peut être pour ça que ce film touche autant.

    (Peut être un peu moins que "Little Miss Sunshine" mais bon).

     

     

    A savoir : "Juno".... Ce prénom lui a été donné vis-àvis de la déesse "Junon" (en romain, Hera en grec), la femme de Zeus, qui veille sur les foyers et les familles... de tous âges.

     

    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=121167.html

     

    http://www.juno-lefilm.com/


    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique