•  

    Par peur d’oublier

    Elle griffonne sur sa main

    Par peur de s’oublier

    Les rendez vous de demain

     

     

     

    Pour combler les trous

    De sa « mémoire-courant d’air »

    Elle écrit debout

    Ses petites choses à faire

     

     

     

     

    A l’encre bleue

    Pour son amoureux

    A l’encre rougeoyante

    Pour les affaires urgentes

     

     

     

     

    Mais aussi parfois

    Quand le moral est au plus bas

     

    Par peur des pleurs

    Elle griffonne sa peau,

    Témoin de ses malheurs

    Qu’elle tente d’oublier aussitôt

     

     

     

     

     

     

    (J'essaye de construire un texte cohérent et pas trop fourre-tout, et je reviens ;-)  )


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  • Elle ne sait plus quoi faire

    Quand son p'tit cœur de verre

    Lui joue des tours

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>  

    Quand, après sa voix,

    Son p'tit cœur de verre

    Se brise à son tour

    <o:p> </o:p>  

    En mille morceaux transparents.

    En mille petits sentiments.

    <o:p> </o:p>  

    P'tits bouts de verre brillant

    Lumineux dans le soleil, éclatants.

    <o:p> </o:p>  

    Effilés comme des lames

    Mais froids comme des larmes

    <o:p> </o:p>  

    Honteuse, elle les récupère

    Un à un, tristes morceaux de verre.

    <o:p> </o:p>  

    Elle les remet dans son sac

    Les enferme à double tour

    Clic-Clac.

    <o:p> </o:p>  

    Plus tard, elle devra réinventer

    Une potion-colle pour tout réparer.

    <o:p> </o:p>  

    Raccommoder tous ces p'tits bouts

    Pour cicatriser et rester debout.

    <o:p> </o:p>  

    Et enfermer loin, très loin,

    Tout au fond de sa mémoire

    Cette douleur-coup de poing

    Flanquée de son copain Désespoir.

    <o:p> </o:p>  

    Pour recommencer à vivre

    Souriante, légère et libre.

    <o:p> </o:p>  

    Vivre au rythme d'un Carpe Diem

    Embelli par quelques « Je t'aime »

    Soufflés dans le creux de l'oreille,

    Créant une joie sans pareil...

    <o:p> </o:p>  

    ... Des p'tits bouts

    De vie

    Tout doux.

     

    L.


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  •  

     

     

    Il existe des instants

    Où nos gestes restent en suspend

    Où le souffle de nos souvenirs

    Revient nous faiblir...

     

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p><o:p> </o:p>

    Une voix, une présence

    Qui laissent un vide, une absence.

    Des instants de douceur

    Laissant place à la froideur.

     

    <o:p> </o:p><o:p> </o:p>

    Alors on essaie de les chasser

    De les enfouir, les cacher

    Au fond de notre mémoire

    Le long d'un quai de gare...

     

    <o:p> </o:p><o:p> </o:p>

    A trop goûter aux délices du corps et du cœur

    A trop rester dans cette douce torpeur

    On baisse les armes, les barrières

    Sans protection ni marche arrière.

     

    <o:p> </o:p><o:p> </o:p>

    Car ce sont souvent les instants de bonheur

    Qui nous font le plus peur

    Ces joies éphémères qu'on ne peut garder

    Tout comme la personne à nos côtés...

     

    <o:p> </o:p>

    On se cache derrière des faux semblants

    Des sourires, des rires dissimulant

    Une nostalgie mélancolique et lasse

    Des rencontres et du temps qui passe...

     

     

     

     

    (c) Lujena

     

    08.01.08

     

    Mélange de différents bouts de phrases trainant ici et là depuis plusieurs mois.... 


    5 commentaires
  •  

    Présences invisibles

    Et morsures ardentes

    D'amours éteints

    Mais encore présents

     

     

     

    Souvenirs enjolivés

    Par une mémoire sélective

    Qui oublie trop vite

    Comment tout s'est terminé

     

     

     

    Un souffle chaud

    Réveil dans la nuit

    Cœur battant, sueur froide

    Une image qui s'enfuit

     

     

     

    Source de gêne,

    Les fantômes du passé

    Toujours nous retiennent

    Au creux de leurs bras glacés...

     

     


    2 commentaires
  •  
     
     
    Je noircis des pages pour me dénoircir l'âme....
    -George Sand-

     

     
    En une phrase,  elle a tout dit...

     

     

    Des regards toujours plus méprisants
    Qui restent avec le temps,
    Mais ce n'est rien, ce n'est pas grave,
    Ça passera...
     
     
     
    Des paroles toujours plus dures
    Lancinantes comme une torture
    Mais ce n'est rien, ce n'est pas grave,
    Ça passera...
     
     
     
    Des cris toujours plus stridents
    Rendent mes doutes plus oppressants
    Mais ce n'est rien, ce n'est pas grave,
    Ça passera...
     
     
     
    C'est le calme plat
    Comme un Hiver éternel
    Alors je reste étendue là...
    Dans un froid mortel.
     
     
     
    Ce n'était rien, ce n'était pas grave...
     
     
     
    C'est du passé.

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